78 2483 Netherlands Brunswijk Wolfenbüttel L E van 1718 1788
78/2483 [Netherlands]. Brunswijk-Wolfenbüttel, L.E. van (1718-1788). Collection of 6 manuscript letters signed "L. de Brunwick"/ "Louis de Brunwic"/ "Louis Suc de Saxe"/ "Hertog van Brunswijk", pen and ink, dated between "la Haye ce 1 d'Avril 1757" and "la Haye ce 8. Nov. 1768", tipped onto 19th cent. paper w. contemp. manuscript caption.

= Consists of one letter of condolence, dated 8 November 1768, to the mother of Alexander Sweder van Spaen, who had died at the beginning of November 1768 and 5 letters to Alexander Sweder van Spaen. Lodewijk Ernst van Brunswijk (also known as 'De Dikke Hertog'), was Captain-General of the Netherlands 13 November 1750 to 1766. After the death of the Princess Royal Anne in 1759 he became the guardian of the future stadholder Willem V. In the first letter to Alexander van Spaen, dated 12 April 1757, Brunswijk reassures Van Spaen that he is above any suspicion: "Madame la Princesse Gouvernante [Princess Royal Anne] (...) m'a ordonné en particulier sur votre dernière lettre de vous dire, Monsieur, que vous pouvez être entierement tranquile sur les apprehensions qu'on vous avoit donné, comme si S.A.R. auroit trouvé mauvais que vous vous etiés laissé employer comme deputés de la part des Etats, et elle m'a chargé expressement de vous assurer que personne n'avoit voulu vous rendre aucun mauvais service aupres d'elle à ce sujet, et que si cela seroit arrivé aussi que cela n'auroit fait aucune impression sur elle, et elle souhaite que vous continuiéz, Monsieur, à me donner de vos nouvelles comme vous l'avez fait jusqu'ici, que je Lui remets fidelement." In the final letter Brunswijk refers to the battle of Mynden, in which the allied forces (led by Lodewijk van Brunswijk's brother Ferdinand von Braunschweig-Wolfenbüttel), defeated the French: "Cet evénement est bien glorieux, la main de Dieu s'y est manifesté visiblement. Je ne vous entretiendrai point, Monsieur, des détails de cette grande journée, la tems ne me permet pas, tout ce que je puis vous dire, c'est, que la retraite à beaucoup de raport à celle de [Retsbach[?]]; pendant que mon frère battoit le Marechal de Contades et Mr de Broglio, mon neveu battoit le Duc de Brissac et lui enleva 6. pieces de canons, le jour de la bataille on a fait beaucoup de prisonniers à la grande Armée, 31. pieces de canons, nombres d'etendarts, de timbales et de drapeaux sont tombés entre les mains du vainceur, et mon frere à pris son quartier general à Minden le lendemain, et on serre[?] Messrs les francois de pres. La liberation à Berlin n'est pas si riante (...)".

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